Du grand n'importe quoi
Hier, c'était une vraie journée de merde. D'abord, le prof qui remplassait Jean-Marc-sensei avait 20 min de retard, ce qui fait qu'on avait commencé à faire un peu n'importe quoi (sur le même dojo, un cours d'étranglement en judo, un exercice de déplacement en BF (donné par moi), et un heian san-dan (3ème kata) de karaté shotokan...
Du grand n'importe quoi, avec la dissipation qui va avec.
Ensuite on a eu un cours, mais le remplacant n'osait pas vraiment s'affirmer, du coup nous avons continué a discuter entre nous. Martialité 0.
Bon, malgré tout le cours était interessant, même si le prof passait trop facilement d'un sujet à l'autre.
Ensuite, le soir, karaté au club de Jean-Pierre-sensei. Première fois que j'y met les pieds : un dojo en sous-sol, surchauffé et pour le moins austère. Ambiance blocauss, pour tout dire.
Pour commencer, d'abord une heure de travail débutant, avec Sanbon kumite (trois séries de 3 attaques successives de Uke suivies de ripostes de Tori). En l'occurence, Tori est un petit con rondouillard de 13-14 ans (petit mais costaud pour son âge), qui me prend de haut et me vouvoies en même temps.
Vient ensuite 1 heure de bunkai (kata en opposition), comme je n'en ai jamais fait, une ceinture marron est désignée pour moi. Le gars, un petit vieux algérien qui neparle pas très bien le français et confond droite et gauche est malgré tout sympa. J'ai rien réussi à faire, par contre. La lose...
Dans les vestiaires, douche et je me barre. En rentrant chez moi, surprise : mon portable n'a plus de puce SIM !
Putain, 12 ans à fréquenter une platrée de gymnase et jamais je ne m'étais fait voler !
Monde de merde, comme dit l'autre.
en plus, à la télé y avait "un singe en hiver", avec Gabin et Bébel, et j'ai même pas pu (re)voir ce chef-d'oeuvre.