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石の上にも三年
30 mai 2007

Le stage

Vendredi soir, après 5 heures de voiture, me voici arrivé en bretagne (A perretin, à 30 km au nord de La Baule). J'ai été amené par un enseignant pratiquant dans mon dojo, un deuxième dan un peu fatigué mais très sympathique, qui m'a raconté pas mal d'anecdote sur les Français du Gabon (il a pas mal vadrouillé).

Nous arrivons, rencontrons à 20 heures les profs et conjoints avec qui nous dînons. Bon le niveau de la conversation vole pas très haut, clairement nos sensei sont pas vraiment des intellos... Mais bon j'avais pas trop d'illusions sur le sujet. J'ai l'occasion de dire 2-3 mots au prof japonais présent, Akita-sensei. Il semble plus malin que nos profs à nous, et un peu mal à l'aise, aussi.

Comme je voulais économiser une nuit d'hotel, j'ai dormi dans la voiture de mon accompagnateur. Le lendemain, lever 6 heure, un petit jogging bien velu d'une demie-heure, puis divers poireautages jusqu'à 17 h 30, où le stage commencait effectivement. Là, nous étions une centaine d'élève, dont plus de soixantes ceintures noires. Niveau très haut, donc. Nous avons fait un cours de deux heures dans l'herbe , en haut d'une falaise donnant directement sur la mer, sous un soleil de plomb. Un vrai bonheur !

Le camp lui-même était au lieu de notre entrainement : il s'agissait d'un vaste enclos adossé à la falaise, donnant sur la mer. Dans cet enclos se trouvait 4 bengalow pour 5 personnes, ainsi que 2 grand bâtiments : "le poulailler", où dormaient les enfants et des pratiquants malvhanceux, et un autre bâtiment, qui servait de salle à manger. L'endroit, iddylique sous le soleil, était battu par le vent, et donc completement glacial dès que la température baissait.

A partir de la deuxième nuit, nous avons passé 2 jours sous la tempète, avec des rafales de vent à 100 km/h. J'ai conservé mes tongs et mon bas de kimono pendant toute cette durée, prenant un certain plaisir à braver les éléments.

Pour le reste, les entrainements ont essentiellement consisté à un travail basique sur les positions, les formes (le prof japonais était extremement pédagogique, bien que très japonais), et beaucoup de travail sur les katas (y compris du bunkyai). J'ai travaillé les katas 1 à 4, et je sais que je pourrai les maîtriser, à présent.

Le retour a été accompli en un temps record, grâce à la voiture de course de mon ami professeur, en compagnie de sa fille, cette fois. Cette dernière est assez sympathique, 23 ans et plutôt avancée dans la voie.

Voilà pour les aspects matériels. Pour ce que j'ai appris exactement, les décisions que cela a engendré et ma pratique future, il faudra attendre un autre post...

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