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石の上にも三年
20 juin 2007

Retour de marche

Bon me voilà de retour, épuisé, blessé (enfin surtout les pieds) mais... content !

Nous étions 11, partis en camion, auquels 3 camarades se sont joints sur place. Après une nuit passé dans le camiondans une execlent ambiance, un arrêt de 3 heures de sommeil et encore une matinée de route (où l'état de fatigue du conducteur nous a tous fait craindre pour notre vie), nous sommes enfinarrivé dans la magnifique terre du Cantal.

En ce premier jour de marche, le ciel était gris, et est vite devenu menaçant. Après quelques courtes heures de marche, au flanc d'une montagne, nous avons localisé une grange où nous pouvions nous réfugier en cas d'orage, et avons établi notre campement à quelques centaines de mètres. Le premier repas et la première nuit se passa sans encombre ni pluie, mais je ne dormai que fort peu.

Vint le second jour, qui fut sportif et surtout pluvieux. Nous avons très vite commencé une assension très fatiguante, où je m'illustrai par mes capacités de grimpeur. J'ai pu grimper aux cimes, jusqu'à environ 1250 mètres, avec une ivresse qu'un alcool ne produit pas. Après un repas frugal mais sympathique en haut d'une montagne avec mes camarades, la pluie vint. Nous avons continuer a avancer le long de la montagne, alors que le vent et la pluie devenaient de plus en plus durs. Finalement, il a été décidé de descendre dans la vallée chercher un abri pour la nuit, en esperant la fin de la pluie.
Las ! La pluie continua de plus belle, et les plus équipés d'entre nous étaient trempés en arrivant au pied de la montagne. Là, nous prime un café en terrasse lors d'une scène mémorable où chacun riait et prétendait qu'il faisait grand soleil.

Pour la nuit, nous finimes par trouver sur une autre montagne, a une altitude assez faible (environ 700 mètres) une grange en ruine où nous pûmes passer notre dernière nuit, qui fut pour moi fort mauvaise, transi que j'étais par le froid et encore enivré de cette journée si remplie. Je ne dormai que quelques heures.

La dernière journée fut essentiellement constituée de traversée de marais sur les plateaux, jusqu'a revenir au point de départ. Mes rangers rendent la traversée de marais trés douloureuse, car à chaque torsion latérale de la cheville le cuir frotte contre la peau, particulièrement fine à cet endroit. Ajoutons à ça des chaussettes humides et beaucoup trop fines, nous aurons une idée de l'état de mes pieds à l'arrivée.

Au retour, nous prîmes la voiture et roulâmes toute la nuit, et arrivâmes à Paris à 5 h 40 du matin. A 10 heure, j'étais au travail...

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